Le principe du jeu

Peux-tu être nu(e) dans le couloir des résidences ? Dans quels lieux peut-on faire l’amour quand on est amoureux ? Laisse-t-on la porte ouverte aux toilettes publiques ? Petit florilège des questions présentes dans le Jeu Keskesex.
Sur la forme d’un jeu de plateau, avec pions, dès, puzzles et supports visuels, le jeu apporte de nombreux outils pour libérer la parole autour d’un sujet encore tabou.
Les joueurs doivent répondre correctement aux questions posées par l’animateur du jeu, un éducateur ou un psychologue, pour obtenir une pièce de leur puzzle. La partie se termine lorsqu’un joueur a complété son puzzle représentant des personnages féminins et masculins. 7 thèmes sont abordés : Normes sociales, Droits & devoirs, Intimité, Vie affective, Hygiène & Santé, Faire des choix, Emotions.

Le public

Destiné à un public d’adultes déficients intellectuels, il vise à engager une éducation sexuelle à travers l’acquisition des codes, droits, devoirs et interdits en la matière. Le jeu est adaptable à un public adolescent.

Témoignages

«  Le jeu nous permet de faire de la prévention sur le respect du corps, les conventions sociales, les interdits ou le consentement. La façon dont un joueur assemble son puzzle nous permet aussi de voir sa perception du shéma corporel. Le jeu n’a pas tout chamboulé mais il a permis que des personnes puissent exprimer leurs questions sans tabou ni gêne. Il a libéré la parole. » - Cécile Lecocq, éducatrice spécialisée

« Je suis plus sereine dans ma peau depuis que j’ai découvert ce jeu. C’est génial »  - Tiffany MACHAIN, résidente

Grands Prix Régional & National du Label droits des usagers de la santé
« Le jeu KESKESEX est facile d’appropriation et d’utilisation. L’aspect ludique de l’outil renforce son potentiel libérateur de paroles et permet un véritable changement des perceptions et des représentations, pour les personnes accompagnées comme pour les professionnels et les familles. » - ARS Hauts de France

Découvrez la vidéo de présentation de KESKESEX réalisée par l'ARS